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Voici quelques extraits d'articles de presse parus dans diverses revues spécialisées au cours des derniers mois; il sont ainsi très révélateurs d'une part des difficultés du métier du chef d'entreprise et des priorités qu'il doit se définir et d'autre part du rôle déterminant à jouer par des conseils - en accompagnement financier notamment - extérieurs à l'entreprise:

 

« […] Être dirigeant, c'est être hyper polyvalent et maîtriser tous les métiers liés à la vie de son entreprise : technique, production, qualité, commercial, administratif, juridique, comptable, gestion. Autant de fonctions pour lesquelles un patron ne réalisera pas les recrutements nécessaires à l'inverse d'une plus grande société.

En effet, la priorité, lorsque l'on dirige une petite entreprise, c'est de recruter les personnes répondant aux besoins spécifiques de son activité et qui participent 100 % de leur temps à créer le chiffre d'affaire et la valeur ajoutée de l'entreprise. Pour le reste, la très grande majorité des dirigeants de TPE se débrouille avec la meilleure bonne volonté, plus ou moins efficacemment mais avec des emplois du temps surchargés.

La trésorerie au centre de toutes les inquiétudes

Le contexte actuel fragilise les entreprises au niveau financier, d'ailleurs les tribunaux de commerce notent que les défaillances s'accélèrent et que le délai moyen entre la survenue de l'incident de paiement et la mise en cessation est compris entre 3 et 6 mois aujourd’hui.

Quelles solutions adopter ?

Pour éviter l'effet ciseaux qui étouffe les PME, moteur incontournable de la croissance économique française, de bonnes pratiques sont à mettre en œuvre afin de limiter les risques de dégradations de la trésorerie. Un seul mot: anticiper !

  • Faire des prévisions de trésorerie à 6 mois, en cette période, elles sont à actualiser mensuellement. Prendre en compte les dates exactes d'encaissement et de décaissements, les délais de règlements convenus, traduire l'activité commerciale en flux prévisionnel de recettes
  • Echanger avec ses partenaires bancaires, être transparent et solliciter les financements adaptés à sa situation prévisionnelle avant que le contexte devienne insupportable. Plus facile à négocier lorsque l'entreprise rencontre les premières difficultés que plus tard.
  • Surveiller la situation financière de ses clients afin d'éviter ou limiter les contrats avec les clients les plus en difficultés.

Encore trop peu d'entrepreneurs se font accompagner alors que c'est un levier indispensable pour la pérennité de l'entreprise. Ne pas rester isolé et savoir s’entourer participe à la construction d’un réseau pérenne et bénéfique pour la suite de l’aventure entrepreneuriale. […]